Mercredi 30 Novembre 2016

Isla del Sol => La Paz

Je me réveille vers 7h, j'ai bien dormi même si j'ai été réveillée 2 fois dans la nuit par des aboiements de chiens (ou alors j'ai rêvé? je ne sais plus trop). En tout cas je suis zen et je n'ai pas non plus eu froid. Si on le souhaitait, on pouvait mettre en route des couvertures électriques chauffantes, mais bon, j'ai pas eu envie de tester cette technologie, et il ne faisait pas froid à ce point.
Je m'habille rapidement et vais prendre mon petit déjeuner. Au menu, du chocolat chaud, du pain et des œufs brouillés. Miam!
Je retourne à la chambre pour refaire mon sac et part en balade dans le village en attaquant la montée par les escaliers bien raides. Quoi de mieux qu'un petit réveil musculaire à 4000 mètres.

J'arrive en haut et découvre l'autre côté de l'île avec un petit port et quelques restaurants qui ont une jolie vue. A noter que le temps est un peu gris, mais qu'il ne pleut pas après la tempête de la veille. Comme je le disais, on a vraiment de la chance avec la météo! Il ne pleut que lorsque nous sommes à l'intérieur.

Je commence à redescendre tranquillement et décide de suivre une bergère et ses blancs moutons. Et y'a aussi le petit berger. Ils suivent un chemin vers des chambres d'hôtes, et un peu plus loin un magnifique terrain de sport.

Je fais quelques photos et continue ma descente. J'aperçois alors ce qui semble être une école sur ma gauche, mais comme je l'ai dit, les chemins ne sont pas très bien indiqués et ne mènent pas tous à Rome, du coup je me décide à aller "par là" et finalement après quelques détours j'arrive devant l'école où je fais d'autres photos.

Je continue vers l'hôtel, et m'arrête dans une mini boutique pour acheter un pendentif avec une croix andine à une petite vendeuse.
Nous avons rendez-vous à 11h30 avec Dante devant l'hôtel, tout le monde est à l'heure. Et c'est parti pour la descente vers le bord du lac. Nous empruntons l'escalier inca et passons devant la fontaine de jouvence.

Bon, j'avoue, j'ai fait ma petite joueuse et je n'ai pas osé boire, je me suis juste rincé le visage. Je resterai donc sans doute jeune moins longtemps.
A 12h, nous arrivons au restaurant situé près du port. Une table est déjà dressée dans le jardin à notre attention avec vue sur lac. Il ne fait pas très chaud, mais nous décidons tous de rester dehors.

Au menu, de la soupe de quinoa, de la truite du Titicaca qui s'avère très bonne, avec des pommes de terre et de la pastèque en dessert. Repus, nous apercevons alors l'hydroglisseur qui s'approche, voilà une photo un peu floue où on voit les foils.

Nous embarquons, direction l'île de la lune située en face, où nous arrivons après quelques minutes de navigation. Nous accostons au milieu de rien et rencontrons 3 femmes qui attendent les touristes avec leur production à vendre. Selon la légende, c'est sur cette île que Viracocha, le dieu des Incas, aurait ordonné à la lune de s'élever dans le ciel.
Nous montons quelques marches (tiens ça faisait longtemps) et arrivons devant le temple des Vierges du Soleil. C'est ici que des petites filles (âgées de 8 ans) étaient présentées en offrande au soleil et la la lune...
Puis d'après Dante, l'île aurait également servi de prison et les prisonniers auraient été libérés par le sentier lumineux, mais je n'ai rien trouvé là-dessus sur internet ou dans des guides...

Nous en faisons rapidement le tour puis j'achète une autre croix andine et une petite figurine pour la bonne fortune concernant le travail.
Nous remontons dans l'hydroglisseur et Dante va nous faire la cérémonie de l'Inca et répéter sa devise:
Ama sua, ama lulla, ama kella (sur mon carnet j'avais noté Amaquella, amasulla, amayulla, je suis pas loin!!) qui signifie: ne vole pas, ne mens pas, ne sois pas paresseux. Tiens cette devise devrait être celle des hommes politiques! Ils avaient tout compris ces Incas.
En attendant, nous voilà donc diplômés de l'Inca!

Puis il nous prépare un petit cocktail bolivien à base d'alcool dont j'ai oublié le nom et de canada dry. Parfait pour le mal de mer au cas où! Heureusement il n'y a pas beaucoup de vagues.

Cette fois nous débarquons à Cocotoni, soit avant le passage du détroit où nous retrouvons le bus.

Nous nous arrêtons à Huatajata pour récupérer Anne-Marie et René qui ne va toujours pas très fort. A noter qu'on a une belle vue sur la cordillère royale qui est dégagée.
Nous approchons d'El Alto et c'est reparti pour des déviations à gogo sur des chemins de terre. Il est tape cul ce bus! Et il y a du monde partout.

Finalement c'est vers 18h que nous approchons de La Paz, la descente vers la ville étant toujours aussi impressionnante.

Nous retournons à l'hôtel où je récupère la même chambre, ce qui ne m'arrange pas à cause du sèche-cheveux qui ne marche pas bien.
Je me pose enfin, me mets à jour des nouvelles du monde et comme je n'ai pas faim, je me contente de manger 2 barres de céréales et dodo à... 21h30.

Y'avait du soleil, des parfums, de la pluie

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